Reconnaître le sauvignon, le chenin, le merlot ou encore le cabernet sauvignon dans vos verres, mission impossible ?
Êtes-vous capable de reconnaître les différents cépages que vous consommez ?
C’est un exercice difficile mais la pratique régulière de la dégustation vous aidera à devenir un réel expert. Même si certains cépages se ressemblent, tous sont différents en termes d’acidité, de gras, de sucrosité, …
Pour identifier un cépage blanc, retenez d’abord que son harmonie se trouve l’acidité et le gras. La sensation d’acidité est atténuée par le niveau de gras du vin. Plus le vin est acide, plus il vous fera saliver.
Le Riesling, le Sauvignon et le Chenin sont des cépages très acides, mais si le niveau de gras en bouche est suffisant, vous ne le percevrez pas aussi intensément. Les cépages blancs les moins acides sont le Chardonnay et le Gewurztraminer.
Pour identifier un cépage rouge, on s’attachera à reconnaître sa puissance tannique. L’équilibre d’un vin rouge se réparti entre trois sensations : les tannins, le gras et l’acidité. Plus les tannins sont astringents (ou puissants), plus ils assèchent la bouche et procurent cette sensation râpeuse sur le palais. A l’inverse, un vin souple est un vin faiblement tannique. Rappelons que comme pour le vin blanc, le gras intensifie ou amenuise la perception des tannins.
Les cépages aux tannins les plus souples sont le Pinot Noir et le Grenache. Les plus abrupts sont la Syrah et le Cabernet Sauvignon.
Enfin, pour identifier nettement quels sont les cépages à l’origine de votre vin, referez-vous à ce tableau (et entraînez-vous au cours de cours de dégustation et de stages d’œnologie) :
Ainsi, en déterminant d’abord le niveau d’acidité, la puissance tannique puis les arômes du vin, vous serez en mesure d’impressionner vos amis en soirée parce que « c’est un sauvignon blanc of course ». Bonne dégustation !