La Drôme Provençale se situe au sud de la Vallée du Rhône, où les champs de lavande, les vignes, chênes et vergers d’oliviers s’étendent à perte de vue. Ici, le climat est méditerranéen, on y entend les cigales et les troupeaux de chèvres et de moutons parcourent allégrement la garrigue. Le nom de « Drôme Provençale » lui a été donné en raison de sa proximité, tant géographique que culturelle, avec la Provence voisine. Lire la suite
Archives du mot-clé Vallée du Rhône
Bien déguster les vins de la Vallée du Rhône
Les vins de la Vallée du Rhône sont principalement des vins rouges à la structure tannique et de bonne garde : Saint-Joseph, Côte-Rôtie, Cornas, Crozes-Hermitage, … Ils s’affinent avec le temps et développent des notes de fruits noirs et d’épices, voire de truffes au fil des ans. Les blancs sont élégants, racés et assez fruités : Condrieu, Château-Grillet, … Lire la suite
Quiz : les vins de la Vallée du Rhône
Les vins de la Vallée du Rhône
Les vins de la vallée du Rhône offrent de nombreux et divers profils… les connaissez-vous vraiment?
Testez votre niveau d’expertise à travers notre quiz!
Tout savoir sur l’appellation Côte-Rôtie
Appellation phare du vignoble de la Vallée du Rhône, l’AOC Côte-Rôtie est à découvrir lors de votre prochain week-end œnologique dans le Rhône.
Vins effervescents, les méthodes de fabrication
Commençons par le commencement, avant d’évoquer sa fabrication, revenons un moment sur ce qu’est un vin effervescent. Un vin effervescent, par opposition aux vins tranquilles, est un vin contenant du gaz carbonique (CO2) qui est détectable gustativement, par la présence de bulles, de mousses procurant une sensation de picotement en bouche.
On distingue selon le volume de gaz présent dans la bouteille :
- le vin perlant : taux de CO2 compris entre 1 et 2 grammes par litre (en-dessous de 1 gramme par litre, c’est un vin tranquille)
- le vin pétillant : taux de CO2 compris entre 2 et 4 grammes par litre
- le vin mousseux : taux de CO2 supérieur à 4 grammes par litre
Les vins de Grignan-les-adhémar
Grignan-les-adhémar, une nouvelle AOC
Grignan-les-adhémar est une jeune appellation qui a vu le jour en 2010. Elle était auparavant connue sous le nom des « Coteaux du Tricastin », AOC depuis 1973. Handicapés par la centrale nucléaire du Tricastin, qui se situe sur la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux depuis le milieu des années 1970, les viticulteurs drômois ont obtenu l’autorisation de rebaptiser l’appellation en juin 2010. Les analyses ont beau avoir montré l’absence de radioactivité dans le vignoble, les incidents survenus à la centrale en 2008 ont porté un coup dur à l’appellation et précipité le changement de nom.
L’AOC tire d’ailleurs son nouveau nom de la commune de Grignan associée à la maison d’Adhémar, une ancienne famille de la noblesse du Dauphiné qui régnait sur la région autour du XIIème siècle. Cette décision de l’INAO de rebaptiser l’appellation est en tout cas suffisamment rare pour être citée ! Lire la suite
Le Calendrier des vendanges
La date des vendanges dans chaque vignoble est officialisée grâce au ban des vendanges*, qui est un arrêté préfectoral déterminant le début de celles-ci. Cette période représente l’aboutissement de toute une année de soin et d’attention prodigué à la vigne.
Les domaines viticoles des stars
Ils les aiment tous ! Mais quoi ? Les vignobles, les vignes, les vins pardi ! Les stars françaises investissent dans la vigne et la viticulture française. Investir dans la vigne permet de profiter d’avantages fiscaux et cela a la qualité d’être un investissement peu sensible aux spéculations. Ils sont chaque année plus nombreux à s’investir dans la production du vin et sont très rigoureux sur sa qualité. On ne compte plus les nombreux domaines viticoles acquis par les célébrités, amoureuses des bonnes choses et du bon vin ! Lire la suite
Vers une nouvelle géographie viticole ?
La carte des vignobles est amenée à changer par le fait climatique, le saviez-vous ?
On ne cesse de parler du réchauffement climatique, et bien il semblerait qu’il ait un impact dans tous les domaines, y compris dans celui des vignobles et du secteur viticole. En effet, ce changement climatique imposera progressivement une redistribution de la géographie viticole. Les zones nordiques sont normalement trop froides et trop humides pour la production de vignes, la limite septentrionale des vins de qualité se situant au niveau des régions françaises de Bourgogne et d’Alsace. Et pourtant, plus le climat se réchauffe, plus cette limite va se déplacer vers des régions plus au Nord, profitant ainsi à des pays aujourd’hui non producteurs. Les régions productrices vont quant à elles devoir adapter leurs stratégies et développer de nouveaux cépages si elles veulent survivre.
Des investisseurs commencent à parier sur la création de vignobles aux Royaume-Uni, comme au Pays-Bas, en Pologne, en Russie ou dans le sud de la Suède, tandis que l’Australie commence à transférer ses vignobles vers la Tasmanie. Le climatologue américain Lee Hannah annonce la mort prochaine d’une partie du vignoble méditerranéen et français (Bordelais, Provence, Languedoc-Roussillon, Vallée-du-Rhône…), la réduction de la zone viticole européenne d’au moins 40%. L’impact du réchauffement climatique ne se réduira bien évidemment pas qu’aux zones européennes, la réduction des vignobles d’Argentine, du Chili, des Etats-Unis ou de l’Afrique du Sud étant aussi à prévoir.
Les zones méridionales sont confrontées de plus en plus régulièrement à des vagues de chaleur extrêmes, amplifiant la problématique du stress hydrique. Les vignerons doivent être d’autant plus attentifs et trouver des solutions pour aller à l’encontre de ce phénomène, ce qui engendre un travail supplémentaire de création, d’adaptation et de vigilance, et finalement comme un effet de domino une augmentation du coût de production, une diminution des rendements, et au bas de l’échelle une augmentation du coût de vente des vins.
Si nous prenons le cas du Languedoc, les vins produits en plus grande quantité que dans d’autres régions françaises, sont nécessairement vendus à des prix moins élevés. Cependant, si les coûts augmentent, par l’installation de matériels d’irrigation par exemple, les vignerons devront s’orienter inévitablement vers un autre modèle que celui d’une production quantitative s’ils veulent affronter cette crise.
Une meilleure connaissance des cépages et de leur évolution est aujourd’hui absolument nécessaire et est l’un des enjeux du monde viticole. Les chercheurs se tournent de plus en plus vers la création d’OMG pour obtenir des variétés plus résistantes au réchauffement climatique.